LETTRE DE LIAISON


des militants combattant
pour le FRONT UNIQUE
des syndicats de l'enseignement public


On nous communique - interventions des militants du courant Front Unique en 2008-2009


Motion des personnels du lycée polyvalent Raspail (Paris) réunis le 16 décembre 2009

Les personnels du lycée polyvalent raspail réunis ce 16 décembre à l'inititive du SNES et SNUEP s'adressent aux directions des syndicats pour leur demander d'appeler en janvier à une manifestation nationale avec grève à Paris au ministère pour exiger: retrait pur et simple de la réforme des lycées.

Unanimité des 24 participants




Motion adoptée par les personnels de la BnF réunis en Assemblée générale jeudi 10 décembre 2009 dans le hall ouest du site François Mitterrand

Adresse des agents de la BnF aux directions nationales des syndicats de la fonction publique:

Les personnels de la BnF réunis en AG le 10 décembre 2009 soutiennent l'initiative prise par les agents de la BPI de s'adresser aux directions des fédérations de la fonction publique. C'est effectivement au niveau de toute la fonction publique que doit être menée la lutte contre les suppressions de postes et pour le retrait de la RGPP.

Dans ce combat, la responsabilité des directions nationales des syndicats de la fonction publique est décisive. C'est pourquoi à leur tour les personnels de la BnF ont décidé de s'adresser à elles pour leur demander:

- de se prononcer clairement pour le retrait de la RGPP. Aucune suppression de postes!

- de refuser de participer à toute concertation dans le cadre de la mise en application de la RGPP. Il ne saurait y avoir de bonne application de la RGPP!

- et sur cette base d'organiser dans l'unité le combat de l'ensemble des travailleurs de la fonction publique contre le gouvernement et sa RGPP

100 présents au monent du vote: 80 pour, 10 contre, 10 abstentions




Motion des enseignants du lycée JB Dumas (Alès) réunis en heure d'information syndicale le 7/12/09

Les enseignants du lycée JB Dumas réunis en heure d'information syndicale le 7/12/09:

ont pris connaissance du projet de réforme présenté par le ministre aux organisations syndicales et considèrent qu'il est inacceptable:

Les objectifs de cette réforme ce sont:

• poursuivre et amplifier la suppression massive de poste par la réduction considérable du nombre d'heures de cours des lycéens,

• amplifier l'autonomie des établissements avec par exemple l'organisation des dédoublements ou la répartition des heures de Lv1 et Lv2 décidée localement.

• remettre en cause les statuts des personnels: nouvelles obligations de service comme le tutorat, l'orientation, l'accompagnement individualisé, donc à terme permettre la remise en cause des décrets de 1950.

• Déqualification des enseignements pour les élèves, par la baisse des contenus enseignés.

• Préparer de futurs attaques contre le bac menacé comme examen national, premier grade universitaire.

En conséquence, les enseignants du lycée JB Dumas s'adressent aux directions nationales des syndicats de l'enseignement public (particulièrement du Snes FSU) et leur demandent:

De se prononcer pour le retrait de ce projet de réforme.

De refuser de participer au CSE du 10 décembre au cours duquel le gouvernement va présenter son projet.

(40 pour et 3 abstentions)




Adresse aux directions syndicales signée par 19 professeurs Du lycée Louis Bertrand de BRIEY (54) entre lundi 07 et mercredi 09 décembre 2009

Mail au SNES:

Luc Chatel nous sert en version bis la réforme des lycées Darcos que nous avons combattu l'an passé. Ses conséquences, si elle passe:

- suppression massive d'heures de cours
- dédoublements sous forme d'enveloppes globalisées gérées localement
- dénaturation de nos missions par le biais des heures d'accompagnement éducatif (mission d'orientation.)
- autonomie accrue des établissements, collèges et lycées
- pouvoirs accrus, de fait, des chefs d'établissements
- le conseil pédagogique deviendra une véritable hiérarchie supplémentaire.
Les directions syndicales ont déposé un préavis de grève pour jeudi 10 décembre 2009, jour où le projet est soumis au vote du conseil supérieur de l'Education, instance où siègent les directions syndicales.

Les directions syndicales doivent clairement demander le retrait de la réforme des lycées et refuser de siéger au CSE du 10/12/2009 pour en discuter.




Motion des professeurs du collège Tavan (84) réunis en heure de vie syndicale le 8 décembre 2009

Comme l'indique le SNES, la réforme des lycées aurait, si elle passait, des répercussions très graves pour l'ensemble des enseignants exerçant dans les EPLE, et pas seulement pour les professeurs de lycée:

- Autonomie des établissements et pouvoirs des chefs d'établissement accrus.

- Changement profond des " missions " des enseignants, fin de la définition du métier sur la base des décrets de 1950 (services définis en heures d'enseignement dans une matière déterminée)

C'est pourquoi les professeurs du collège Tavan réunis en heure de vie syndicale le 8 décembre 2009 s'adressent à la direction du SNES et lui demandent:

1) d'exiger le retrait de la réforme Sarkozy-Châtel des lycées

2) de ne pas se rendre au CSE du 10 décembre, qui est censé " clore la phase de consultation " sur la réforme des lycées.

Présents: 9
Pour: 9
Contre: 0
Abst: 0



Motion de la section SNES du lycée S. Apollinaire, Clermont-Fd, le 7-12-2009

La section SNES du lycée S. Apollinaire s'est réunie en urgence le 7-12-2009 après avoir pris connaissance des projets de décrets et arrêtés concernant la réforme du gouvernement sur le lycée.
Ces projets doivent être présentés au CSE(conseil supérieur de l'éducation) le 10-12-2009. Ils confirment voire accentuent les craintes fondées des enseignants, en particulier sur l'autonomie des établissements et le rôle du conseil pédagogique qui:

- sont entièrement tournés contre le caractère national des horaires, des programmes et donc des diplômes,

- conduiront à de nouvelles suppressions massives de postes et à la destruction de l'actuel statut d'enseignant défini par les décrets de 1950,

- font peser de fortes menaces sur les bacs et filières technologiques, au vu de ce qui se dessine en seconde et de l'ignorance dans laquelle nous sommes tenus pour les classes de première et de terminale.

La section SNES demande donc à la direction nationale du SNES de se placer d'urgence en défense des enseignants et de l'Enseignement public menacés par ces projets.

Ceci suppose:

- que la direction du SNES se prononce immédiatement pour le retrait de ces projets de règlements.

- qu'elle boycotte le CSE qui se réunit le 10-12 2009 et appelle les autres organisations syndicales à faire de même.

Au vu de la situation décrite ci-dessus les enseignants ne comprendraient pas qu'une telle demande reste sans réponse.

7 pour, 2 abstentions.




Motion Réforme des lycées des enseignants du lycée Gabriel Fauré, Annecy, le 20 novembre

Sarkozy a annoncé les grands axes de la réforme des lycées:

- Réduction massive des heures de cours (une centaine d'heures annuelles) sous couvert de " suivi individualisé "), suppression des redoublements ; c'est une machine à supprimer des postes.

- Instauration de la polyvalence des enseignants chargés de l'orientation avec comme conséquence la mise en extinction - liquidation des Conseillers d'Orientation - Psychologues

- Soumission de l'orientation des élèves aux besoins du patronat, via les stages obligatoires en entreprise pour les élèves comme pour les enseignants. Déqualification via " l'introduction du livret de compétences ", attaque contre le baccalauréat.

- Elargissement de l' " autonomie des établissements " via l'organisation locale de " stages " hors temps scolaire de " soutien et approfondissement ", recours accru à des précaires,…

- Les enseignants du Lycée Gabriel Fauré réunis avec le SNES, le SNEP demandent que les dirigeants de la FSU, du SNES, du SNEP se prononcent pour le retrait du projet de réforme Sarkozy des lycées.

Il rappelle que la rupture avec la commission Gaudemar l'an dernier avait ouvert une situation permettant la grève massive des enseignants de Novembre 2008 et à sa suite le mouvement lycéen, contraignant le gouvernement à reporter la réforme

Sarkozy a conclu son intervention en indiquant à quel point la concertation était indispensable pour faire adopter sa réforme, moyen de vérifier que " le fil n'était pas cassé " avec les " partenaires " ; " nous n 'en sommes qu'à la moitié du chemin " a-t-il déclaré. Il ne doit pas aller plus loin.

Les enseignants du lycée Gabriel Fauré se prononcent en conséquence contre toute participation de la FSU, du SNES, du SNEP à la " concertation " et appelle les autres organisations syndicales à adopter la même position.




Motion des enseignants du lycée Raspail (Paris) le 20 novembre

les enseignants du lycée Raspail réunis ce jour à l'appel du SNES s'adressent aux directions des syndicats du second degré pour leur demander:

1) de se prononcer pour le retrait de la "réforme" des lycées.

2) de cesser toute discussion avec le ministère sur cette "réforme".

Adoptée à l'unanimité des 19 présents




Les enseignants réunis sur l'heure d'information syndicale le 19/11 au lycée Virlogeux
constatent que le projet de réforme présenté par le ministre aux organisations syndicales est une attaque en règle contre l'enseignement et les statuts des enseignants:

-Réduction considérable du nombre d'heures de cours des lycéens, donc suppression massive de postes d'enseignants.
-Horaires pouvant être semestrialisés, annualisés, décidés localement par les conseils pédagogiques, accompagnement individualisé en déconnexion de la discipline de recrutement, donc remise en cause des décrets de 1950.
-Mise en danger de certaines matières: enseignements de détermination, langues, SES, histoire en terminale, sciences en première, etc.
-Déqualification des enseignements pour les élèves, par la baisse des contenus enseignés, par le livret de compétence, conception opposée de fait à l'acquisition de connaissances.
-Menaces sur le bac comme examen national, premier grade universitaire.

Il s'agit en réalité d'une seconde édition de la réforme Darcos encore aggravée.

En conséquence, nous nous adressons aux organisations syndicales (syndicats et fédérations, notamment le Snes et la FSU):

-De se prononcer pour le retrait de ce projet de réforme.
-De se retirer de toute concertation avec le ministère sur ce projet.

Adoptée à l'unanimité des 10 présents.




Les enseignants du lycée/collège Blaise Pascal de Clermont Fd réunis en heure d’information syndicale le 16 11 2009
constatent que le projet de réforme présenté par le ministre aux organisations syndicales est une attaque en règle contre l'enseignement et les statuts des enseignants:

-Réduction considérable du nombre d'heures de cours des lycéens, donc suppression massive de postes d'enseignants.
-Horaires pouvant être semestrialisés, annualisés, décidés localement par les conseils pédagogiques, accompagnement individualisé en déconnexion de la discipline de recrutement, donc remise en cause des décrets de 1950.
-Mise en danger de certaines matières: enseignements de détermination, langues, SES, histoire en terminale, sciences en première, etc.
-Déqualification des enseignements pour les élèves, par la baisse des contenus enseignés, par le livret de compétence, conception opposée de fait à l'acquisition de connaissances.
-Menaces sur le bac comme examen national, premier grade universitaire.

Il s'agit en réalité d'une seconde édition de la réforme Darcos encore aggravée.

En conséquence, nous nous adressons aux organisations syndicales (syndicats et fédérations, notamment le Snes et la FSU):

-De se prononcer pour le retrait de ce projet de réforme. P 10 ; C 0 ; A 1

De se retirer de toute concertation avec le ministère sur ce projet (pour les syndicats concernés). P 8 ; C 2 ; A 0

D’appeler à la grève reconductible pour obtenir satisfaction. P 6 ; C 3 ; A 2




MOTION DE LA REUNION D'INFO SYNDICALE DU SNUIPP COURBEVOIE (92) - 14/11/09

Les enseignants des écoles primaires de Courbevoie, réunis en heure d'information syndicale, le 14 novembre 2009, s'adressent à l'ensemble des directions syndicales enseignantes pour:

-qu'elles condamnent la circulaire du 20 août 2009 sur la formation des maîtres et en exige l'abrogation immédiate.

-qu'elles refusent d'apporter leur caution à son application et quittent les groupes de travail qui ont été mis en place dans ce seul objectif.

23 pour, 4 abstentions




Motion des enseignants du collège Les Ormeaux à Fontenay aux roses (92) réunis en heure d'information syndicale le 23/10/2009

Les enseignants du collège Les Ormeaux à Fontenay aux roses (92), réunis en heure d'information syndicale le 23/10/2009, considèrent le budget 2010 comme un budget de guerre contre l'ensemble des travailleurs, contre les fonctionnaires (35 000 suppressions de postes), contre l'enseignement (16000 suppressions dans l'Education Nationale).

Ils s'adressent aux directions des organisations syndicales et en premier lieu du SNES et de La FSU et leur demandent d'organiser sans délai une manifestation centrale devant l'Assemblée nationale afin d'obtenir le retrait du budget 2010.

18 Pour 1 Abstention




Motion de la section SNES du lycée S. Apollinaire, Clermont-Fd, le 6 octobre 2009

Le 6 Octobre 2009

La section SNES du lycée S. Apollinaire est consciente de la gravité des attaques portées contre l'ensemble des travailleurs par le budget 2010 (35000 suppressions de postes dans la fonction publique d'Etat, augmentation du forfait hospitalier,…) , alors que dans le même temps le gouvernement augmente l'exonération des charges sociales et fiscales consenties aux entreprises et supprime la taxe professionnelle.

La section SNES du lycée S. Apollinaire considère que cette situation exige que les organisations syndicales appellent ensemble à une manifestation nationale contre un tel budget, à l'Assemblée Nationale au moment de la discussion du budget 2010.

Elle mandate la direction du SNES et de la FSU pour qu'elles agissent en ce sens et proposent cette manifestation à l'ensemble des directions syndicales.

Résultat du vote: 8 pour, 1 contre, 2 abstentions




Motion des enseignants du Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand réunis en heure d’information syndicale le 2 10 2009

Les enseignants du Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand réunis en heure d’information syndicale le 2 10 2009 considère le budget 2010 comme un budget de guerre contre l’ensemble des travailleurs, contre les fonctionnaires (35 000 suppressions de postes, , contre l’enseignement (16000 suppression dans l’éducation nationale).

Ils s’adressent aux directions des organisations syndicales (FSU, FO, CGT, Sud …) et leur demandent d’organiser sans délai une manifestation centrale, devant l’Assemblée nationale afin d’obtenir le retrait du budget 2010.

Unanimité des 11 présents.




Motion des enseignants du collège Tavan (84), réunis à l'initiative du SNES le 22.09.09

Les enseignants du collège Tavan (84), réunis à l'initiative du SNES le 22.09.09, à la direction du SNES et à la FSU:

Dans quelques semaines, le gouvernement présentera le budget 2010 à l'Assemblée Nationale.

Depuis un an, des dizaines de milliards d'euro ont été donnés à ceux qui spéculent et à ceux qui licencient massivement:

-68 milliards aux banques (tandis que la BNP prévoit de redonner un milliard de bonus à ses traders)
-6.5 milliards aux constructeurs automobiles…

Qu'en est-il du projet de budget 2010?

Il prévoit de continuer dans cette voie et de faire payer la crise du capitalisme aux travailleurs, aux enseignants:
-35000 postes de fonctionnaires en moins (dont 16000 postes d'enseignants)
-création de la taxe carbone, alors que l'on supprime la taxe professionnelle. Nicolas Sarkozy a affirmé le 23 juin: "Plus nous taxerons la pollution, moins nous taxerons le travail".
-Se profilent en outre les attaques contre le droit à la santé (le forfait hospitalier passerait de 16 à 18 euro) et une nouvelle contre-réforme de retraites préparée par le C.O.R.

Ce projet de budget est inadmissible. Il faut s'y opposer.

Nous demandons donc au SNES de s'adresser à la FSU pour que lors de la réunion de 28 septembre, celle-ci propose aux confédérations de convoquer une manifestation centrale et nationale à l'Assemblée Nationale pendant la discussion sur le budget 2010 sur les mots d'ordre:

-Non aux milliards donnés aux licencieurs et aux spéculateurs,
-Non aux suppressions de postes et aux contre-réformes Sarkozy,
-A bas le budget Sarkozy-Fillon!


Adopté à l'unanimité des 5 présents




Appel au boycott du CA du CNRS des représentants des sections SNCS-FSU de Grenoble

L'intersyndicale du CNRS Grenoble s'est reunie aujourd'hui 19 juin à midi

Les représentants de la section SNCS-FSU polygone ont proposé une adresse aux directions syndicales leur demandant de se prononcer clairement pour le retrait des projets contre le CNRS et d'appeler dans l'unité au boycott du CA du CNRS convoqué le 25 juin avec l'adoption du Contrat CNRS-Etat à l'ordre du jour.
Les représentants de la CGT ont telephoné à leur direction nationale pour savoir ce qu'elle avait decidé.
Celle-ci leur a répondu que les représentants CGT irait au CA.
Les représenants locaux ont decide de refuser de signer l'appel proposé.
Ceux de SUD ont fait de même precisant que SUD etait pour le boycott mais qu'ils n'étaient pas concernés parce qu'ils n'avaient pas d'élu!
Le représentants des 2 sections locales du SNCS (polygone et campus) ont donc décidé d'envoyer à la direction de leur syndicat l'appel ci-dessous et de le diffuser.


Le contrat d’objectif CNRS Etat et le projet de réforme du CNRS sont des attaques d’une grande portée:

Le CNRS perdrait la plupart de ses prérogatives (évaluation, renouvellement des labos, programmation, …), il exploserait en dix instituts. Les missions du CNRS seraient réduites à la seule fonction d’exécutant de recherches. Si ces projets passent c’est la mort immédiate du CNRS comme organisme de recherche. Il s’ensuivra rapidement la séparation des instituts, l’affectation des personnels dans les universités, la fusion des statuts des chercheurs et des ITA dans ceux des personnels de l’université.

Ces projets sont inacceptables!

Après leur participation au Conseil Scientifique, les représentants syndicaux affirment que V. Pécresse a fait des «avancées».

Les seules «avancées» que nous voyons sont une aggravation de ses attaques du gouvernement: décret contre le statut des enseignants-chercheurs, suppression de plus de 900 postes dans la recherche et l’enseignement supérieur au budget 2009, chaires mixtes, Alliance des science de la vie, décret contre l’INSERM, désumérisations, évaluations couperet de l’AERES, ….

Au développement de la précarité et du poids de la «recherche par projet» s’ajoute maintenant le projet de destruction du CNRS.

Dans ce contexte, nous estimons qu’une demande de report ou des négociations ne sont pas acceptables.

Nous demandons à la direction de notre syndicat, le SNCS-FSU:

- De se prononcer clairement pour le retrait pur et simple
o du projet de Contrat d’objectif CNRS Etat
o du projet de décret modifiant les statuts du CNRS

- De refuser de participer aux négociations avec le gouvernement

- De décider le boycott des CA du CNRS jusqu’au retrait de ces projets et de l’organiser dans l’unité syndicale.

Le 19 juin 2009,
les représentants du SNCS-FSU (polygone et campus) à l’intersyndicale du CNRS de Grenoble.




Motion du Conseil Syndical du Snuipp 94

(5 mai 2009)

Le conseil syndical du Snuipp 94 dénonce l'avalanche des licenciements (aujourd'hui près de 3000 par jour), les suppressions incessantes de postes et les fins de contrat pour nombre de salariés précaires dans toute la fonction publique, la poursuite des attaques contre l'École Publique (notamment avec la volonté de créer des Jardins d'Éveil) alors que dans le même temps, le patronat bénéficie des largesses financières du gouvernement.

En conséquence, le Conseil Syndical du Snuipp 94 considère que la responsabilité de toutes les organisations syndicales est d'adopter un cahier de revendications à la mesure de l'enjeu. Parmi celles-ci:

- interdiction des licenciements - retour de tous les postes supprimés dans la fonction publique
- augmentation des salaires - rattrapage du pouvoir d'achat perdu - échelle mobile des salaires
- abrogation des réformes anti-sociales en cours - notamment dans l'Enseignement (primaire, secondaire, supérieur), dans la Santé Publique (loi Bachelot) sans oublier la loi Boutin sur le logement.

Le Conseil Syndical du Snuipp 94 se joint aux nombreuses voix qui exigent que soit organisée une montée nationale unitaire à Paris, contre ce gouvernement pour faire aboutir ces revendications. Le Conseil Syndical appelle également les collègues à s'exprimer par leur vote le 7 juin prochain lors des élections européennes.

Motion adoptée à l'unanimité des 13 présents.




MOTIONS adoptée à l'unanimité en Assemblée Générale par 14 enseignants du Collège les Ormeaux à Fontenay aux roses (92)

"REFORME DES CONCOURS-MASTERISATION"

A tous points de vue, la réforme des concours et la "mastérisation" sont une régression et une dégradation sans précédent:

-déqualification du concours, par la place secondaire accordée aux épreuves disciplinaires ; caporalisation du recrutement par l'entretien d'embauche visant à la conformité du candidat aux "valeurs" de l'éducation nationale, c'est-à-dire de la hiérarchie de celle-ci.

-déqualification de la formation, par la mise en place de deux ans de Master n'amenant aucune formation disciplinaire.

-destruction du statut de stagiaire, instauration de stages bouche-trous pendant le master, "gratifiés" à hauteur de 3000 euros par an, fin du stage en responsabilité le néo-recruté bombardé pour tout son service dans la première année.

-Suppression de milliers de postes, dans les universités, mais aussi dans le secondaire par la mise en œuvre de cette "mastérisation"(9000 dès 2010) dans le cadre de la suppression de l'année de stage.

En conséquence, les professeurs du collège les Ormeaux à Fontenay aux roses (92), considérant que le projet de réforme des concours et de mastérisation est une profonde régression se prononcent pour le retrait de ce projet et affirment leur soutien à la grève engagée par les collègues du supérieur. Ils demandent au congrès académique du SNES Versailles de reprendre cette position

Pour le retrait définitif de la réforme Darcos des lycées.

Les lycéens et leurs enseignants ont montré en se mobilisant en novembre-décembre 2008 leur opposition à la réforme Darcos des lycées, réforme destinée à économiser des milliers de postes d'enseignants, à diminuer les horaires, et à terme à en finir avec le baccalauréat comme premier diplôme universitaire. Les élèves, les enseignants en ont clairement exigé alors le retrait.

Cette mobilisation avait pu s'appuyer sur le fait que la direction du SNES avait à l'époque quitté la commission " Gaudemar " qui discutait de l'élaboration de la réforme Darcos.

Face à cette volonté, le gouvernement Sarkozy-Fillon-Darcos a manœuvré en recul, en " reportant " la réforme. Le gouvernement a proposé le 12 janvier une concertation sur la réforme des lycées, sous la forme de la commission " Descoings ".

Lors de la rencontre du 4 février avec le Snes, Descoings indique vouloir repartir de l'accord sur les " 16 points de convergence " signé en juin par le Ministre et la direction du Snes. Ces 16 points sont autant d'attaques contre le lycée, les statuts des enseignants, ils se prononcent pour l'autonomie, la modularité de l'enseignement, etc.

Cette concertation n'est donc qu'une manœuvre pour faire passer demain la même réforme que les enseignants et les lycéens ont massivement rejetée.

Les professeurs du collège les Ormeaux à Fontenay aux roses (92) exigent le retrait définitif de la réforme Darcos des lycées. Ils s'adressent au congrès académique du SNES Versailles et lui demande:

de reprendre la même position,
de dénoncer les " seize points de convergence ",
et en conséquence de rompre sa participation à la commission Descoings.




Motion de l'AG du CNRS polygone du 16 février Adressée aux directions des confédérations syndicales

Sarkozy ne cesse de le répéter: il maintient toutes ses contre-réformes (suppression de postes dans la fonction publique, "réformes" de destruction des organismes de la recherche publique …). Il ne veut céder sur rien: ni retirer le projet de décret détruisant le statut des enseignants-chercheurs, ni la réforme de la formation et des concours des enseignants, ni sur les revendications contre "la vie chère" en Guadeloupe et en Martinique.

Il a convoqué les confédérations syndicales à un sommet social le 18 février. Il l'a dit lui même, dans son communiqué, au soir du 29 janvier, il s'agit pour lui "de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour les mener à bien".

La volonté exprimée par plus de deux millions de manifestants le 29 janvier, par les enseignants-chercheurs, par la grève générale de la Guadeloupe et de la Martinique… est clairement celle de combattre Sarkozy et sa politique et non pas de discuter "des méthodes pour mener à bien" ses contre-réformes.

Dirigeants des confédérations syndicales:

ne vous rendez pas chez Sarkozy le 18 février


Pour: 20, Abstention: 9, Contre: 4




Appel aux directions nationales des syndicats et des fédérations de l'enseignement public (et aux organisations de lycéens et de parents d'élèves), adopté par l'AG des grévistes de Montpellier, le 29 janvier 2009.

Le gouvernement Sarkozy-Fillon-Darcos a réaffirmé sa détermination à poursuivre l'avalanche de contre-réformes, en particulier contre l'enseignement public. Il a indiqué qu'elles seraient mises en œuvre après concertation.

Dans ces conditions, l'AG des grévistes de Montpellier s'adresse aux directions nationales des syndicats et des fédérations syndicales de l'enseignement public (ainsi qu'aux organisations de lycéens et de parents d'élèves):

- Refusez toute concertation ou dialogue social sur les contre-réformes gouvernementales, et exigez leur retrait pur et simple ainsi que le rétablissement de tous les postes supprimés.

- Convoquez dans les plus brefs délais l'AG nationale des délégués d'établissements et de secteurs de toute la France, qui pourra, avec vous, décider des actions à même d'imposer une défaite au gouvernement.

Pour : 73
Contre : 0
Abstentions: 19




Appel de l'AG du CNRS de Grenoble - lundi 2 février

Dans son discours du 22 janvier, Sarkozy s'en est violemment pris au CNRS et à ses personnels. Il a martelé son objectif: "transformer les organismes de recherche en agences de moyens". C'est pourquoi il veut la création d'"instituts internes qui seront des agence de moyens". Personnels et labos des organismes devraient être gérés par les universités "autonomes" qui deviendraient "des opérateurs de recherche". A la clé: attaques contre le métier de chercheur à temps plein, attaques contre le statuts des ITA avec mutualisation et externalisation de nombreuses fonctions et développement de l'emploi précaire.

Pour parvenir à ses fins, il annonce que sa ministre, V. Pecresse, prépare "une consultation" sur la base de travaux de 9 groupes de travail chapeautés par un comité de pilotage présidé par D. Hervieu-Léger. Le but est clairement d'inféoder la recherche aux industries privées pour qui seul le profit compte. Les grands trusts industriels français sont présents en force dans ces groupes de travail.

Sarkozy a conclu son discours par: "2009 sera l'année de l'action et de la réforme". Le gouvernement a d'ores et déjà rendu public un projet de décret "relatif à l'organisation et au fonctionnement de l'Inserm" pour aller vers un seul "institut"-agence de moyen pour toutes les sciences de la vie.

L'assemblée générale exige

- le retrait des projets de destruction du CNRS et de tous les EPST avec leur transformation en agence de moyens.
- le retrait du projet de décret contre l'INSERM
- le rétablissement des postes supprimés.

Nous sommes tous conscients de la convergence des attaques contre les organismes de recherche et de celles contre l'enseignement supérieur, notamment le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs. Celui-ci est clairement un tremplin vers l'intégration des chercheurs aux universités "autonomes". Les "chaires-mixtes" annoncent la fin du recrutement de chercheurs CNRS.

C'est pourquoi, l'Assemblée Générale exige avec les enseignants chercheurs le retrait du projet de décret modifiant leur statut.

Après la forte mobilisation du 29 janvier à laquelle les personnels du CNRS ont massivement participé, nous sommes convaincus de la nécessité d'amplifier et de durcir l'action contre le gouvernement pour qu'il retire ses réformes destructrices contre l'enseignement supérieur et la recherche.

L'AG se prononce pour le boycott des consultations des 9 "groupes de travail" de V. Precresse et de leur comité de pilotage. Elle s'adresse aux directions syndicales de la recherche publique et de l'enseignement supérieur (SNCS, SNESUP, CGT, FO, UNSA, …) pour:

-Qu'elles appellent toutes à ce boycott,
-Qu'elles annoncent dès maintenant qu'elles refuseront de se rendre à toute consultation organisée par ces "groupes de travail",
-Q'elles appellent à la grève générale de l'enseignement supérieur et de la recherche publique jusqu'au retrait de ces contre-réformes.

Adopté par l'AG (80 présents) moins 15 abstentions.




Motion des enseignants du lycée Talma réunis ce 30 janvier à l'initiative de leur section SNES-FSU

1) Hier ont eu lieu des manifestations impressionnantes. Partout les mêmes revendications: l'arrêt des licenciements, le rétablissement des postes supprimés dans la fonction publique; le retrait du projet de loi Bachelot, la défense de la convention collective des éducateurs; l'arrêt des réformes détruisant l'éducation.

Or, Sarkozy a confirmé au soir de ces manifestations ce qu'il avait déjà annoncé le 19 janvier, à savoir qu'il demande aux dirigeants syndicaux de venir élaborer avec lui "l'agenda social" des "réformes à conduire" pour 2009. C'est ainsi qu'il compte reprendre la main et poursuivre sa politique.

Pour l'en empêcher, nous demandons à la FSU de se prononcer contre la participation organisations syndicales à ce sommet et d'appeler les directions confédérales à adopter la même position.

2) Nous apprenons aujourd'hui que l'académie de Versailles est académie pilote pour l'expérimentation de la "réforme des lycées".

Cela signifie donc que cette "réforme" que nous avons rejetée est toujours là et que donc la nouvelle "concertation" prévue, les "états généraux" et la "commission descoings", ne servent qu'à la faire passer. Nous demandons donc à la direction du SNES:

- qu'elle se prononce contre l'expérimentation et appelle les collègues visés à la refuser.
- qu'elle se prononce pour le retrait définitif de la réforme des lycées.
- qu'en conséquence elle refuse de se prêter à la "concertation" et boycotte la commission Descoings.

Adoptées à l'unanimité (9 présents).




Adresse aux dirigeants des fédérations de fonctionnaires FSU, CGT, FO, … Par les enseignants du collège Jean Jaurès à Montreuil réunis en heure d'informations syndicale le mardi 19 janvier 2009

De ce gouvernement, les seules " réformes " auxquelles on puisse s'attendre, ce sont des réformes de casse du droit à l'éducation, à la santé, et la disparition des acquis sociaux!

Mais ils ont dû manœuvrer en recul sur la " réforme " des lycées, premier recul depuis 2007. Certes le report n'est pas le retrait. Mais pourquoi ce recul? Parce que la concertation qui avait préparé le terrain à cette réforme de destruction de l'enseignement secondaire, avec notamment la signature par les directions syndicales avec Darcos des " 16 points de convergence ", s'est interrompue sous la pression des enseignants, et surtout parce que dans cette brèche un mouvement lycéen s'est développé, en écho aux mobilisations de la jeunesse en Grèce et en Italie.

Ce " report " a pour but de préserver la totalité des attaques gouvernementales contre l'enseignement public, le corps enseignant et l'ensemble de ses personnels:

-diminution horaire, appauvrissement de l'enseignement, suppression de milliers de RASED dans le primaire,
-réforme des Lycées Professionnels de réduction à trois ans des Bacs Professionnels et disparition des BEP,
-réforme du lycée de suppression des filières, de réductions horaires, avec projet à terme de se débarrasser du bac comme diplôme national au profit du " bac à la carte ",
-projet de décret de destruction du statut des enseignants-chercheurs.

A tous les niveaux, " autonomie des établissements ", mise en concurrence (comme l'illustre la LRU), suppression de la carte scolaire. Et ce qui va avec: disparition à terme des concours nationaux d'enseignement, de la qualification disciplinaire et pédagogique des enseignants.

Il est possible de gagner contre cette politique, d'obtenir le rétablissement des postes, l'arrêt immédiat et l'abrogation de l'ensemble des réformes du gouvernement contre l'enseignement public.

Mais pour cela, il faut en finir avec la coopération, via le " dialogue social ", des directions des organisations syndicales avec le gouvernement. " J'ai plus signé d'accords avec les syndicats durant ces 18 derniers mois que durant les trente dernières années " a pu déclarer Darcos. Aujourd'hui, c'est ce sur quoi veut s'appuyer Sarkozy pour remettre en selle la réforme des lycées via la commission Descoings, conforté qu'il est par le texte d'appel au 29 janvier, commun aux huit directions confédérales et fédérales, qui s'y réclament des " lois du marché " et du " dialogue social ".

C'est pourquoi, les enseignants du collège Jean Jaurès de Montreuil réunis en heure d'informations syndicales, s'adressent aux directions syndicales, à commencer par celles de la FSU pour:

- qu'elles exigent le retrait des réformes et en conséquence, rompent le dialogue social.

- qu'elles refusent donc de participer à la concertation Descoings sur la réforme des lycées, et appellent au boycott des " journées banalisées " de discussion de cette " réforme "!

- qu'elles appellent nationalement au refus des procédures du SMA (service minimum d'activité), au refus de la mise en place de la " réforme " du primaire et des évaluations (signifiant la mise en concurrence des écoles primaires).

- et qu'elles appellent au boycott national des maquettes des " masters " instaurés dans le cadre de la réforme des concours.

De plus, l'aspiration à combattre dans l'unité le gouvernement peut se concrétiser. Il faut pour cela que les directions syndicales l'organisent et convoquent dans les plus brefs délais une assemblée nationale des délégués d'établissements et de secteurs de toute la France pour décider de l'action efficace visant à le défaire!

Adopté à l'unanimité des 19 présents (sur 35 professeurs de l'établissment).




Motion des du lycée Louis Bertrand et du collège Jean Maumus de BRIEY (54) le 18 décembre 2008

Les enseignants du lycée Louis Bertrand et du collège Jean Maumus de BRIEY (54) adoptent le jeudi 18 décembre 2008 à 8h la motion suivante:

- soutien au mouvement lycéen dans leur refus de la réforme du lycée, leur demande de son retrait total et de l'annulation des suppressions de postes

- s'adressent aux directions syndicales enseignantes pour leur demander de se positionner sur le:

o retrait total de la réforme du lycée et des autres réformes Darcos

o refus de toute discussion sur le projet de réforme du lycée

Adoptée par 20 pour, 1 contre et 1 abstention



Motion des enseignants du Lycée Jeanne d'Arc, le 16 décembre 2008

Les enseignants du Lycée Jeanne d'Arc réunis en Assemblée Générale le 16/12/08, considèrent que le report de la réforme est un recul mais ne répond pas à leur exigence que la réforme Darcos soit retirée;

considèrent que reste entier le problème des suppressions de postes et de toutes les autres mesures projetées ou déjà prises contre l'Ecole Publique de la maternelle à l'université;

rappellent leur exigence qu'aucune négociation ne soit entreprise tant que ne sont pas retirés la réforme, les suppressions de postes et l'ensemble des mesures contre l'école.

Ils demandent à l'ensemble des organisations syndicales

- de reprendre ces exigences
- et d'appeler dès le début janvier à la grève, nationalement et unitairement,
- pour le retrait de la réforme Darcos et des mesures prévues pour la rentrée 2009
- et pour l'abrogation des réformes déjà opérées (par exemple dans les LP l'an passé).

Texte adopté par 17 pour, 6 contre, 6 abstentions, 3 NPPV



Appel adopté le 16 décembre par les enseignants du lycée jb Dumas (Ales) réunis en heure syndicale. (40 enseignants et 12 lycéens étaient présents)

Nous voulons

- le retrait définitif de la contre réforme du lycée.
- La restauration de tous les postes supprimés
- le retrait de toutes les contre réformes Darcos

Aucun consensus n'est possible avec Darcos.

Aux directions syndicales nous demandons:

- Refusez la concertation sur les projets destructeurs de ce gouvernment

Pour centraliser ce combat:

- organisez une conférence nationale des délégués élus dans les établissements.

Approuvé à l'unanimité moins un contre.




Prise de position et décision des enseignants et surveillants du lycée S. Apollinaire (Clermont-Fd) réunis vendredi 12 décembre à 12 heures à l'initiative du SNES

Les enseignants du lycée Sidoine Apollinaire ont pris connaissance des derniers éléments de la réforme Darcos:

- Réduction de moitié des horaires en enseignement technologique en seconde notamment en SMS
- Définition au niveau de l'établissement des matières bénéficiant ou non des dédoublements, et donc mise en concurrence des matières et des enseignants

Cette réforme est inacceptable et aucune discussion n'est possible sur une telle base.

En conséquence, l'assemblée s'adresse aux dirigeants nationaux du SNES:

- Prononcez vous pour le retrait de la réforme Darcos du lycée (31 pour, 1 abstention)
- Rompez toute discussion avec le ministre dans le cadre de ce projet maintenu (24 pour,0 contre, 6 abstentions, 1 nppv)

Il est de la responsabilité des organisations syndicales d'enseignants de ne pas laisser isolés les lycéens.

Pour le retrait de la réforme Darcos, les enseignants réunis demandent à l'ensemble des organisations syndicales de convoquer dès maintenant pour la première semaine de Janvier une réunion nationale des représentants d'établissements qui discutera démocratiquement de toutes propositions d'action visant à faire reculer le gouvernement ( unanimité moins 2 abstentions)

Questions locales:

L'Assemblée condamne fermement le recours aux forces de police aux abords de l'établissement pour intervenir contre le mouvement et constitue une délégation au chef d'établissement pour lui faire savoir.

L'Assemblée considère inacceptable l'appel à assurer les stands d'info sup le samedi 17 Janvier, autrement dit l'invitation à travailler gratuitement un jour de repos. Le SNES appelle les collègues à refuser d'assurer les stands ce jour là. Informé de l'intention du SNES académique de demander à ce sujet des éclaircissements au recteur, il lui demande d'appeler au boycott de la journée du 17 si celui-ci n'annule pas la journée du 17 (adopté par tous les collègues sauf deux contre).

L'Assemblée décide d'inviter les parents d'élèves à une réunion visant à éclairer les uns et les autres sur la réforme Darcos le mardi à 19 heures. Mandat est donné à la délégation pour demander au chef d'établissement une salle à cet effet (unanimité)




A.G. des professeurs du Lycée Virlogeux - RIOM (63) le Jeudi 11/12/2008

Aux directions syndicales:

Les personnels réunis ce jour se prononcent pour le retrait de la réforme Darcos des lycées, et appellent tous les syndicats de l'éducation nationale à reprendre cette revendication dans leurs discours et dans leurs actes.

Nous demandons l'organisation d'une conférence régionale de délégués des établissements avec l'ensemble des organisations syndicales, dans la perspective d'une conférence nationale.

Vote: Pour: 34 / Contre: 0 / Abstention: 0




Assemblée générale des personnels du Lycée VIRLOGEUX (RIOM-63) Le 04/12/2008 à 10h

Les enseignants réunis en AG ce jour (35 présents) ont décidé de procéder à une suspension de la progression du programme pendant la durée du blocus. Les cours qui pourraient avoir lieu seront assurés sous forme d'activités pédagogiques de révision ou d'aide méthodologique.
A l'unanimité des présents (35 voix)

Nous rappelons qu'au besoin si les conditions minimales de sécurité n'étaient pas assurées, il est de la responsabilité des autorités hiérarchiques de prendre les mesures nécessaires, y compris la fermeture des bâtiments ou de l'établissement.
30 votes pour et 1 abstention.

Nous serons vigilants sur l'absence de sanctions pour fait de blocus à l'encontre des élèves
29 votes pour et 1 abstention

Nous apportons notre soutien aux revendications des élèves concernant le retrait de la réforme actuelle des Lycées.
A l'unanimité des présents (35 voix)

AG des enseignants du Lycée VIRLOGEUX En présence des représentants des syndicats: SNES-FSU / SNEP-FSU / SNFOLC / SGEN-CFDT/ Sud éducation/ SNALC




Motion des enseignants du lycée G. Fauré d'Annecy réunis le 04 12 08

Les enseignants du lycée G. Fauré d'Annecy réunis le 04 12 08 s'adressent aux directions syndicales pour leur demander:

- la rupture de toute négociation sur la réforme Darcos ;
- de se prononcer clairement pour le retrait intégral de la réforme Darcos ;
- de se prononcer pour le rétablissement de tous les postes supprimés ;
- de défendre les statuts des enseignants de mai 1950."

pour 11 ; abstention 1 ; contre 0




Appel de l'Assemblée générale des grévistes du 1er degré réunis à Montpellier le 20 novembre 2008

Face à l'offensive généralisée du gouvernement Sarkozy-Darcos contre l'enseignement public, il est nécessaire de lui opposer le front uni des organisations syndicales pour imposer le retrait de toutes ses contre-réformes.

Pour permettre aux enseignants, avec les syndicats, de décider des formes du combat pour vaincre le gouvernement, la nécessité d'une centralisation nationale s'impose sous la forme d'une Conférence nationale des délégués élus dans les établissements ou les assemblées de secteurs.

L'AG s'adresse solennellement aux directions nationales des syndicats et des fédérations de l'enseignement pour qu'elles convoquent dans les plus brefs délais cette Conférence nationale de délégués et qu'elles préparent la manifestation centrale au siège du pouvoir.

Adopté par 62 pour
5 contre
12 abstentions
74 ne prennent pas part au vote




Motion de l'assemblée générale des grévistes de Clermont-Fd, le 20 novembre 2008

Même si le texte adopté présente l'inconvénient de ne pas s'adresser explicitement aux directions syndicales, nous portons à la connaissance de tous le texte adopté à l'Assemblée de grévistes de Clermont Ferrand le 20 Novembre:

L'Assemblée Générale se prononce pour:

-l'abandon de toutes les réformes gouvernementales

Pour 132; Abstentions 1 ; NPPV 1

-l'arrêt de toute négociation avec le gouvernement

-aucune suppression de poste.

Pour 125 ; 6 Abstentions; 1 NPPV




Motion des enseignants de la cité scolaire de Briey

LA REFORME DES LYCEES: LE DANGER N'EST PAS ECARTE!!!

SECONDE:

- Réintégration de 3 H dans le tronc modulaire commun. Le plafond horaire passe à 30H hebdomadaire. Il reste donc une diminution d'1 à 4 heures de cours selon les filières
- Les sciences physiques et biologie sont réintroduites dans le tronc commun mais sous forme d'un seul module de sciences expérimentales
- L'organisation reste semestrielle, et modulaire pour les matières d'exploration et approfondissement, ainsi que les heures d'accompagnement obligatoire.
- L'organisation modulaire reste au cœur de l'organisation du cycle terminal.
- Les modules d'accompagnement relèvent toujours du domaine de l'autonomie des établissements!
- Les enseignements optionnels actuels entrent dans les modules complémentaires et sont mis en concurrence avec les disciplines qui marqueront le parcours ultérieur du lycée.
- Passage de 3 à 4 conseils de classe

BACCALAUREAT

Le ministre nous rassure sur le baccalauréat qui restera un examen national mais la nouvelle organisation du lycée aura forcément des conséquences sur le rapport relatif entre les épreuves finales et le contrôle continu! Ce ne peut plus être le baccalauréat, premier diplôme universitaire.

STATUT DES ENSEIGNANTS

- L'emploi de temps hebdomadaire serait maintenu! Mais les programmes locaux remplaceront les programmes nationaux dans l'accompagnement éducatif! Les "horaires d'enseignement" et les "projets pédagogiques" sont mis sur le même plan. Nos tâches articuleront cours, soutien et remise à niveau, contribution au suivi et à l'orientation, préparation méthodologique aux études supérieures Autrement dit, alourdissement et élargissement de nos missions mais aussi soumission à la hiérarchie locale et au conseil pédagogique sur le plan pédagogique!

- Ne faut-il pas mettre en relation ces conséquences avec le projet de liquidation de la qualification des professeurs sous couvert d'augmentation d'un an de la formation à l'université. L'épreuve d'entretien avec un jury composé de personnels de direction, hiérarchie de l'Education nationale, membres de la société civile sur la connaissance du système éducatif, ses valeurs, laisse craindre que les futurs enseignants soient dorénavant sélectionnés selon leur conformité aux exigences du pouvoir.

Nous soussignés, enseignants de la cité scolaire de Briey, réunion le 18 novembre 2008, rejetons la "réforme" du lycée, exigeons la défense des nos statuts, le maintien du bac comme premier grade universitaire, le maintien du CAPES et de l'agrégation et le maintien des milliers de postes supprimés par le budget.

Nous demandons à la direction nationale du SNES de

-se prononcer pour le retrait du projet de réforme des lycées,

-de poursuivre le boycott de la concertation sur la réforme du lycée.


Adoptée à l'unanimité des 7 votants




MOTION ADOPTEE AU LYCEE VIRLOGEUX (RIOM, 63) LE 18 NOVEMBRE 2008

Les personnels réunis au lycée Virlogeux sur l'heure d'information syndicale, le 18/11/2008, ayant pris connaissance du projet du gouvernement de "réforme des lycées"

-rejettent la "réforme des lycées"

-nous nous adressons à l'ensemble des directions syndicales de l'enseignement, en particulier le Snes, pour qu'ils reprennent publiquement le mot d'ordre de "retrait du projet de réforme Darcos des lycées".

18 pour,
0 contre,
5 abstentions.




Motion des personnels du collège La charme de Clermont Ferrand, adressée aux directions syndicales de l’enseignement public (le 18 novembre 2008)

Les personnels du collège La charme de Clermont Ferrand réunis en heure d’information syndicale le 18 11 2008 ont pris connaissance des contre réformes du gouvernement.

Ils s’adressent aux directions des organisations syndicales de l’enseignement public (Snes Snep, FO CGT UNSA Sud …).

Prononcez-vous pour:

- Annulation de toutes les suppressions de postes.

- Pour le retrait de la réforme des concours de recrutement de l’enseignement.

- Pour le retrait de la réforme des lycées qui prévoit la suppression massive d’heurs d’enseignement, la suppression de milliers de postes, l’annualisation des services.

- Pour le retrait de la circulaire sur le mouvement 2009.

Engagez le combat en vue de la réalisation de ces objectifs.

Unanimité des 21 présents.




Textes adoptés par l'Assemblée des enseignants du lycée Jeanne d'Arc, le 18 novembre 2008

1. le communique de presse envoyé:

Nous vous remercions de bien vouloir communiquer ce qui suit:

Les nombreux enseignants du lycée Jeanne d'Arc qui seront grévistes jeudi 20 le seront d'abord contre la réforme du lycée qui pour supprimer desmilliers de postes d'enseignants tous les ans, sacrifie la qualité et la richesse des enseignements délivrés aux élèves de l'école publique.

Ils condamnent cette logique, purement comptable, destructrice des services publics et l'idéologie qui la sous-tend qui privera un grand nombre d'élèves du droit à une formation solide permettant la réflexion, celle-ci étant réservée à une élite qui pourra se l'offrir comme il en est de l'école et de l'université aux Etats-Unis.

Ils attirent l'attention de toutes et tous sur le danger pour les jeunes de cette réforme-destruction de l'école publique.

2. la lettre envoyée aux syndicats: Nous vous remercions de bien vouloir prendre connaissance de ce qui suit.

Les professeurs du lycée Jeanne d'Arc de Clermont-Ferrand réunis en Assemblée Générale le 18 novembre 2008 estiment unanimement que la réforme du lycée est une attaque sans précédent contre

- l'école publique et laïque
- les élèves
- les enseignants
- les enseignements délivrés dans l'école
- la culture, la réflexion

Ils considèrent qu'il est du devoir de l'ensemble des organisations syndicales d'exiger le retrait pur et simple de cette réforme.




Motion de l'heure syndicale du 10/11/2008, lycée Bristol, Cannes.

Les enseignants réunis à l’initiative de la section SNES du lycée Bristol de Cannes, le 10 novembre 2008, exigent des directions du SNES et de la FSU:

Qu’elles appellent au retrait immédiat de la « réforme des lycées ».

Qu’elles adoptent les mots d’ordre: A bas le budget 2009 du gouvernement Sarkozy-Fillon! Aucune suppression de poste! Rétablissement du pouvoir d’achat perdu depuis 2000 par augmentation de la valeur du point d’indice.

Qu’elles engagent le combat en vue de la réalisation des ces objectifs, dans l’unité avec les autres organisation syndicales.

Adoptée à l’unanimité des 7 participants.




motion des enseignants du lycée Talma, Brunoy (91), réunis à l'initiative de leur section SNES le 7 novembre

Les enseignants du lycée Talma, réunis à l'initiative de leur section SNES le 7 novembre, après avoir discuté du projet de "réforme" du lycée,
des suppressions d'heures et de postes,
de la surcharge de travail qu'elle implique,
des dangers graves de la semestrialisation,
ainsi que de la remise en cause de leur métier ou encore de certaines matières qu'elle signifie,
s'adressent à l'unanimité aux directions de leurs organisations syndicales, à commencer par le SNES-FSU, pour leur demander qu'elles exigent le retrait pur et simple de ce projet de "réforme".

Adopté à l'unanimité (18 présents)




Prise de position du S1 du lycée JB Dumas: ADRESSE A LA DIRECTION DU SNES

Alors que les objectifs de la « réforme » des lycées sont parfaitement clairs:

- suppression massive d’heures de cours (en particulier de nombreuses options), afin de permettre de poursuivre la fermeture des postes ;

- liquidation de la qualification des professeurs sous couvert d’augmentation d’un an de la formation à l’université – ce qui signifie chemin faisant la liquidation des IUFM et la du CAPES et de l’agrégation pour 2010,

- pulvérisation du baccalauréat et de ses différentes filières. Le baccalauréat à la carte sur la base d’un parcours individuel ; ce ne peut plus être le baccalauréat, premier diplôme universitaire, et donc attestant d’un niveau atteint par tous les lauréats

- accroissement de l'autonomie des établissements:
- remettant ainsi en cause les programmes nationaux
- liquidant les statuts des personnels

vous signez avec le gouvernement un texte intitulé: « points de convergence sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme du lycée » préalable à la concertation elle-même.

Nous soussignés rejetons la « réforme » du lycée, et ses objectifs, exigeons le maintien du CAPES et de l’agrégation, la défense des nos statuts, le maintien du bac comme premier grade universitatire

. Nous estimons que la signature d’un texte de « convergence » avec le gouvernement est le meilleur moyen de l’aider à faire passer sa réforme.

C’est pourquoi, nous nous adressons à vous afin que vous repreniez les revendications des enseignants, conformément au mandat qui vous a été confié

. En conséquence: nous vous demandons de retirer la signature du SNES du texte de « convergence »




ADRESSE A LA DIRECTION DU SNES du S1 du Lycée sidoine Apollinaire, Clermont-Fd, le 12 Juillet 2008

Alors que les objectifs de la " réforme " des lycées sont parfaitement clairs:

- suppression massive d'heures de cours (en particulier de nombreuses options), afin de permettre de poursuivre la fermeture des postes ;

- liquidation de la qualification des professeurs sous couvert d'augmentation d'un an de la formation à l'université - ce qui signifie chemin faisant la liquidation des IUFM et la du CAPES et de l'agrégation pour 2010,

- pulvérisation du baccalauréat et de ses différentes filières. Le baccalauréat à la carte sur la base d'un parcours individuel ; ce ne peut plus être le baccalauréat, premier diplôme universitaire, et donc attestant d'un niveau atteint par tous les lauréats

- accroissement de l'autonomie des établissements:
- remettant ainsi en cause les programmes nationaux
- liquidant les statuts des personnels

vous signez avec le gouvernement un texte intitulé: "points de convergence sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme du lycée" préalable à la concertation elle-même. Chacun des "points de convergence" ouvre la voie aux objectifs gouvernementaux:

- suppression massive d'heures de cours (en particulier de nombreuses options), afin de permettre de poursuivre la fermeture des postes: points 10 et 14 des " convergences "

- pulvérisation du baccalauréat et de ses différentes filières. Le baccalauréat à la carte sur la base d'un parcours individuel ; ce ne peut plus être le baccalauréat, premier diplôme universitaire, et donc attestant d'un niveau atteint par tous les lauréats: point 5 des " convergences "

- accroissement de l'autonomie des établissements: point 4 et 15 des " convergences "

- remettant ainsi en cause les programmes nationaux: point 4 des " convergences " ainsi que le point 15 qui met sur le même plan " horaire d'enseignement " et " projets pédagogiques "

- liquidant les statuts des personnels: points 9 et 10 des " convergences "

Nous soussignés rejetons la " réforme " du lycée, et ses objectifs, exigeons le maintien du CAPES et de l'agrégation, la défense des nos statuts, le maintien du bac comme premier grade universitatire

. Nous estimons que la signature d'un texte de " convergence " avec le gouvernement est le meilleur moyen de l'aider à faire passer sa réforme.

C'est pourquoi, nous nous adressons à vous afin que vous repreniez les revendications des enseignants, conformément au mandat qui vous a été confié

. En conséquence: nous vous demandons de retirer la signature du SNES du texte de " convergence ".

Nous vous demandons aussi de faire connaître dans les délais les plus brefs à tous les syndiqués cette prise de position par la liste de diffusion des syndiqués et par une tribune dans l'US pour leur permettre de se déterminer.

La réunion du S1 du Lycée Sidoine Apollinaire de Clermont Ferrand unanime le 12 Juillet 2008




Adresse signée par deux cents enseignants entre le 1er et le 5 juin

Adresse aux dirigeants des fédérations de fonctionnaires FSU, CGT, FO, …

Courant juin, probablement le 10, le projet de loi sur la "mobilité" dans la fonction publique doit être examiné par l'Assemblée nationale.

Ce projet de loi, c'est l'introduction de la précarité dans la Fonction Publique. Il accompagne les suppressions massives de postes de la RGPP en plaçant les fonctionnaires sur un siège éjectable en cas de restructuration, instaure le chantage comme mode de gestion des agents qui sont soumis à la menace du licenciement ou du reversement dans des emplois à temps partiel d'administrations pour leur faire accepter une mutation d'office.

Qui plus est, ce projet de loi est une étape vers la casse générale du statut de la fonction publique: le gouvernement entend notamment liquider le rôle des commissions paritaires, et appliquer le "livre blanc" sur la fonction publique qui prône la privatisation de pans entiers et la destruction des garanties collectives des agents de la fonction publique.

Ce sont toutes nos garanties qu'ils veulent supprimer, c'est le statut qu'ils veulent supprimer!
De ce point de vue, le projet de loi mobilité a valeur de test, c'est l'étape dont l'issue ouvrira ou non la voie au gouvernement pour poursuivre le démantèlement du statut.

C'est pourquoi, vous avez la responsabilité d'impulser la réalisation d'un véritable front uni pour le retrait du projet de loi mobilité:

- Exigez le retrait total du projet de loi mobilité

- appelez dans l'unité à une manifestation nationale de l'ensemble des fonctionnaires à l'assemblée nationale lors de l'examen du projet, pour empêcher son adoption!

C'est le moyen de rassembler la force potentielle immense que représentent les fonctionnaires pour barrer la voie au gouvernement dans son offensive de destruction programmée du statut.




Motion des enseignants du lycée Talma de Brunoy (91) le 16 mai

Les enseignants du lycée Talma de Brunoy (91) réunis le 16 mai à l'initiative de la section Snes s'adressent à la direction de la FSU et des autres fédérations de fonctionnaires pour qu'elles refusent de signer le protocole sur la représentativité et le dialogue social soumis à signature par le gouvernement de Sarkozy.

Motion adoptée par 7 pour et une abstention




MOTION des personnels du lycée Virlogeux, Riom, le 13 mai 2008

Les enseignants réunis sur l'heure d'info syndicale au lycée Virlogeux le 13 mai, considèrent le dit relevé de conclusion sur le dialogue social comme une menace grave sur les salaires et le statut.

Pour ces raisons nous nous adressons aux directions des syndicats et fédérations de l'enseignement, à commencer par la FSU, pour qu'elle refusent la signature d'un tel "relevé de conclusion", et pour qu'elles s'adressent aux fédérations de fonctionnaires pour qu'elles en fassent de même.

Face à l'offensive généralisée du gouvernement nous considérons qu'il est de la responsabilité des organisations syndicales de tout faire pour empêcher qu'elle ne se poursuive.

La première occasion de faire reculer le gouvernement doit être saisie, début juin le projet de loi mobilité passe devant l'assemblée nationale, cela peut permettre de centraliser le combat à l'échelle de toute la fonction publique! Alors appelez et organisez une manifestation centrale et nationale à Paris, à l'assemblée nationale, pour le retrait du projet de loi mobilité.

Unanimité des 11 votants.




Motion des enseignants du lycée Louis Bertrand et collège Jean Maumus de Briey le 2 mai 2008

Le Gouvernement Sarkozy Fillon mène une offensive sur tous les fronts: contre la Fonction publique (suppression massive des postes statutaires et liquidation des statuts), contre la retraite (allongement des annuités), contre l'enseignement (diminution des horaires élèves à tous les niveaux), contre la protection sociale, contre l'hôpital, contre les chômeurs, contre le droit du travail, contre les travailleurs immigrés…

Il faut le stopper!

Nous, enseignants du lycée Louis Bertrand et collège Jean Maumus de Briey, syndiqués ou non, réunis en assemblée le vendredi 2 mai 2008, nous adressons à nos directions syndicales:

- Rompez le dialogue social, pièce maîtresse du dispositif gouvernemental pour faire passer ses réformes: cessez de participer aux concertations tout azimut sur la remise en cause de nos statuts (livres blancs), sur la retraite, sur la protection sociale…

- Prononcez-vous entr'autres:

- pour la défense inconditionnelle des corps et statuts de la fonction publique
- pour le retrait du projet de loi sur la mobilité et les parcours professionnels de la Fonction Publique
- contre le passage à 41 annuités de cotisations pour nos retraites

- Organisez le front unique des fédérations, et au-delà des confédérations ouvrières, pour organiser une mobilisation centrale de tous les fonctionnaires et salariés à l'Assemblée Nationale le plus tôt possible, afin d'interdire l'adoption de toutes ces contre-réformes et stopper cette politique de démantèlement de tous nos acquis sociaux.

Motion adoptée à l'unanimité des 10 présents




Motion de l'assemblée des enseignants du lycée Blaise Pascal (Clermont-Fd) réunis le 1er avril 2008

ADRESSE AUX DIRECTIONS SYNDICALES DE L’ENSEIGNEMENT PUBLIC

Les enseignants du collège/lycée Blaise Pascal de Clermont Fd réunis en heure d’information syndicale à l’initiative du Snes le 1er avril 2008 considèrent que le rapport Pochard (livre vert) constitue une base pour la liquidation du statut des enseignants.

Ils s’adressent aux directions syndicales de l’enseignement public afin qu’elles:

Se prononcent pour la défense inconditionnelle des décrets de 50 (garantissant le statut des enseignants) Indiquent clairement qu’elles ne se rendront pas aux discussions avec Darcos visant à écrire le livre blanc.

Pour 10 Contre 2 Abstentions 3




Motion de l'Assemblée des enseignants du lycée Sidoine Apollinaire (Clermont Ferrand) le 6 mars 2008

L'Assemblée des enseignants du lycée Sidoine Apollinaire (Clermont Ferrand) réunis à l'initiative du SNES demande à toutes les directions syndicales en particulier celle du SNES de se prononcer pour la défense inconditionnelle des décrets de 50 (conformément d'ailleurs au questionnaire initiée par les dirigeants du SNES eux même qui établit que 97% des enseignants veulent que leur service soit défini en heures de cours [US 569 page 14])

Par conséquent, et Darcos ayant indiqué lui-même que le but de la concertation était de liquider les décrets de 50 ("Il est impossible de proposer un projet pour l'école et une ambition renouvelée pour les enseignants si nous posons comme un principe intangible le respect des règles élaborées dans les années 50"), l'Assemblée des enseignants exige des directions syndicales, en particulier de celle du SNES, qu'elle boycotte la concertation dont Darcos a besoin pour faire passer la liquidation du statut

Pour 17 Contre 1 Abstentions 5 NPPV 1




ADRESSE AUX DIRECTIONS DES SYNDICATS DE L'ENSEIGNEMENT, signée par 61 enseignants des lycées Virlogeux (Riom) et Blaise-Pascal (Clermont-Fd) au 15 février 2008.

Le 4 février, la commission Pochard livrait son "livre vert" au gouvernement.

Ce rapport est une véritable arme de destruction massive contre le statut des enseignants, l'enseignement public. Plus aucune référence nationale, plus aucune garantie collective ne doit rester debout.

-autonomie accrue des établissements dont les chefs pourraient fixer l'organisation du travail des enseignants

-bivalence des enseignants au collège, la multiplication des postes à profil, la différenciation des enseignants de collège et de lycée.

-annualisation sur la base de 648 heures annuelles (pour les agrégés et les certifiés), l'intégration de nouvelles obligations aux services, la condition pour une "amélioration de la rémunération" des enseignants d'une charge accrue de travail équivalent à 18 heures pour les agrégés ou 22 heures pour les certifiés, des primes à la performance, une attaque contre les concours de recrutement.

-fin des concours nationaux, des mutations régies par le barême, relation contractuelle avec les chefs d'établissement.

En prenant livraison des travaux de la commission X. Darcos a précisé qu'il ne s'interdisait rien quant aux propositions que lui faisait la commission, tout en ajoutant: "il est impossible de proposer un véritable projet pour l'école (…) si nous posons comme principe intangible le respect de règles élaborées dans les années 1950." Il est clair que la commission propose les pistes pour la liquidation des décrets de 1950 définissant le service, les obligations horaires, comme les fonctions des enseignants.

X. Darcos précise: "Le temps de la décision, sera en effet celui du livre blanc qui rassemblera les propositions du gouvernement pour faire avancer la condition enseignante. Je me donne trois mois pour parvenir à en définir le contenu et à le discuter avec les syndicats, que j'associerai prochainement à la définition du calendrier et de la méthode de travail qui sera la nôtre".

Pour ces raisons nous enseignants soussignés nous adressons aux dirigeants des syndicats et fédérations de l'enseignement publics, vous dénoncez le rapport de la commission Pochard, comme une provocation: alors dès maintenant prononcez vous:

DEFENSE INCONDITIONNELLE DES DECRETS DE 1950!

Et annoncez dès maintenant qu'il ne peut être question d'être associés à la concertation que le gouvernement annonce et appelle rédaction d'un "livre blanc", qui n'aurait d'autre sens que de livrer les enseignants à la destruction de leurs statuts.




Pour que la direction du SNETAA retire sa signature du protocole de mise en œuvre de la réforme Darcos des Lycées Professionnels, une prise de position unanime de la section SNETAA du L.P La Floride de Marseille. Le 4 février 2008

Les projets de réforme de la voie professionnelle et du bac Pro de X.Darcos constituent une attaque en règle contre l'enseignement professionnel, le corps des PLP et les garanties collectives des salariés liées aux diplômes et qualifications.

C'est du reste bien ainsi que, dans un premier temps, l'a caractérisé notre syndicat, par exemple dans le communiqué SNETAA - FO intitulé "Coup de force ministériel contre les PLP" qui, à juste titre, demandait le retrait de la note Darcos.

Depuis, le ministre a publié une nouvelle note aux recteurs intitulée précisément: "Réforme du Bac Pro en trois ans" qui, loin d'infirmer la précédente, parle de "modalités d'application", de "poursuite de l'expérimentation" pour "préparer au mieux la mise en place en 2009", en "prolongeant le travail technique" par l'"approfondissement de la concertation avec les partenaires sociaux, les acteurs du monde économique et les Conseils régionaux", le tout en s'appuyant, explicitement "dans ce cadre" sur les "projets des établissements".

Quand on connaît les problèmes de mise en œuvre de la réforme évoqués jusque dans les propres services gouvernementaux, il ne s'agit aucunement d'un recul, pas même sur les rythmes.

C'est pourquoi la section SNETAA du L.P Floride est stupéfaite du revirement opéré par notre direction fin décembre, qui prétend que le ministre "cède" en le créditant scandaleusement par-dessus le marché d'une "volonté de rénovation et de valorisation de l'Enseignement Professionnel"!

De la même manière, tout en prétendant ne pas accepter sa réforme, la direction du SNETAA a contresigné un protocole de discussion avec Darcos. C'est tromper les syndiqués et les PLP puisque ce protocole stipule explicitement que les signataires "conviennent donc d'un programme portant sur les modalités futures de la mise en œuvre de la réforme des bacs pros en trois ans à la rentrée 2009".

C'est clair et précis: les discussions, concertations et autres groupes de travail entérinent la réforme et transforment les syndicats en un rouage de son application, en particulier au niveau délocalisé des académies, voire des établissements: autrement dit là où le combat est le plus difficile.

C'est un coup porté à un combat syndical authentique et, n'en doutons pas, au SNETAA lui-même comme le montrent les réactions des PLP qui commençaient à se mobiliser.

Fidèle aux premières réactions des collègues et aux premières prises de position de notre syndicat, la section désapprouve le revirement de la direction du SNETAA et demande que ce dernier retire sans délai sa signature du protocole et mobilise les personnels pour le retrait du projet de réforme du ministère, en se retirant des concertations chargées de l'appliquer.

Unanimité des six présents

PS: L'encre du protocole censé valoriser l'enseignement professionnel et ses corps à peine sèche, le ministère a publié les postes ouverts au concours 2008: moins 188 postes de PLP soit encore 12% de moins que l'an passé.

Discutons, discutons! Moi, je fais passer ma réforme…. Quelle meilleure illustration de nos propos.




Motion des enseignants du lycée Talma, Brunoy (91) le 21 janvier 2008.

Considérant que le gouvernement conditionne une hypothétique atténuation de la perte du pouvoir d'achat du point d'indice à l'acceptation par les organisations syndicales de l'individualisation de la rémunération ainsi que de la remise en cause du déroulement de carrière des fonctionnaires;

Nous demandons aux directions des fédération de la fonction publique, à commencer par la FSU, de ne pas s'inscrire dans ce cadre inacceptable, et donc de refuser de participer à ces "négociations" tant que ce préalable gouvernemental de remise en cause de notre statut n'est pas abandonné"

Adopté à l'unanimité des 17 présents.



Motion des enseignants du Lycée Sidoine Apollinaire, Clermont-Fd, le 18 janvier 2008

Dans sa lettre aux fonctionnaires, Woerth a indiqué que l'augmentation (de toute façon largement inférieure à l'inflation) du point d'indice était conditionnée à l'accord sur le "cadre partagé de la discussion".

Dans ses "vœux aux fonctionnaires", Sarkozy a indiqué ce qu'était ce cadre: place prépondérante au "mérite" dans la rémunération, fin de l'avancement automatique à l'ancienneté, fin du recrutement par concours, etc.

Les enseignants du Lycée Sidoine Apollinaire rejettent un tel chantage et exigent des directions syndicales (fédérations de fonctionnaires CGT,FO,FSU) qu'elles le rejettent aussi et par conséquent refusent de participer à une prétendue "négociation" ainsi encadrée.

Ils exigent qu'au contraire elles défendent les acquis: décret de 50 pour les enseignants du second degré, recrutement par concours, fonction publique de carrière, etc.

Et en ce qui concerne les salaires: revalorisation des salaires pour tous sans aucune espèce de "contre partie".

Adopté par 18 pour et 2 abstentions




Motion des enseignants du lycée/collège Blaise Pascal de Clermont Ferrand, 18 janvier 2008

Dans sa lettre aux fonctionnaires, Woerth a indiqué que l'augmentation (de toute façon largement inférieure à l'inflation) du point d'indice était conditionné à l'accord sur "le cadre partagé de la discussion".

Dans son voeu aux fonctionnaires, Sarkozy a indiqué ce qu'était ce cadre: place prépondérante au "mérite" dans la rémunération, fin de l'avancement automatique à l'ancienneté, fin du recrutement par concours etc.

Les enseignants du lycée/collège Blaise Pascal de Clermont Ferrand exigent des directions des organisations syndicales (FSU, CGT, FO) qu'elles rejetent catégoriquement un tel chantage et par conséquent refusent de participer à une prétendue négociation ainsi encadrée.

Pour 8 Contre 1 Abs 0




MOTION SUR LES SALAIRES. Lycée Virlogeux, Riom, 18 janvier 2008

L'année 2008 s'annonce comme une année de tous les dangers sur les salaires comme les statuts…

L'US constate: "Il s'agit, par le refus de revaloriser le point d'indice, de remettre en cause le principe du déroulement de carrière, de "refonder" la rémunération à la mode présidentielle en y introduisant des mesures individualisées, de faire éclater les solidarités au sein de la fonction publique."

Or en date du 19 décembre, le ministre de la fonction publique a envoyé un courrier aux organisations syndicales précisant que "le gouvernement ne prendra pas de mesure unilatérale de revalorisation du point d'indice en dehors d'un cadre partagé de discussion", "ou tout le paquet ou rien" précise le Snes.

En conséquence les enseignants et personnels réunis sur l'heure d'info syndicale au lycée Virlogeux de Riom, le 18/01, considèrent qu'entrer dans de telles discussions reviendrait à cautionner la liquidation des statuts et des garanties salariales collectives, au moment où la lutte pour la défense des salaires est d'une si impérieuse nécessité.

Nous reprenons donc à notre compte la motion adoptée par la CAN du Snasub le 10 janvier:

"La CAN du Snasub réunie le 10 janvier demande à la FSU de refuser de participer à la rencontre bilatérale avec le ministre de la fonction publique destinée à lier une éventuelle augmentation du point d'indice à l'acceptation par les organisations syndicales de la remise en cause du déroulement de carrière et à l'acceptation de l'individualisation des rémunérations. "

Nous ajoutons que la FSU, devrait s'adresser aux autres fédérations de fonctionnaires pour qu'elles reprennent une telle position afin de réaliser l'unité.

Vote: 6 pour et 1 abstention.






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