Reforme des lycées Les enseignants du lycée Sidoine Apollinaire (63) réunis le jeudi 18 mars 2010 en heure d'information syndicale, s'adressent aux directions nationales des syndicats et en particulier à celle du SNES -pour qu'elles appellent au boycott national des Conseils Pédagogiques (outils de mise en œuvre de la réforme des lycées) entraînant suppressions de postes et destruction du statut de l'enseignant, -et pour qu'elles s'opposent à toute suppression de poste et à toute transformation de poste en heures supplémentaires. (Votes Pour 20, contre 0, abstention 2 et NPPV 1) Retraites Les enseignants du lycée Sidoine Apollinaire (63) réunis le jeudi 18 mars 2010 en heure d'information syndicale, se prononcent: - pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, - contre tout allongement de la durée de cotisation, - pour le maintien du calcul des pensions sur les six derniers mois de salaire, - pour la défense du système de retraite par répartition, - pour la défense du régime des pensions de la Fonction Publique et le maintien de tous les acquis en matière de retraite, et appellent les directions des organisations syndicales (FSU, CGT, FO) à rompre toute participation aux discussions sur la réforme des retraites et à quitter le COR. (Votes Pour: 18, Contre: 0) |
Pour le boycott du sommet de "l'agenda social" du vendredi 26 mars Sarkozy et Woerth ont convoqué les fédérations syndicales de la fonction publique pour établir ensemble "l'agenda social" dans la fonction publique. Sarkozy avait averti le 15 février "les réformes vont continuer". Ces "réformes", ce sont la RGPP, l'individualisation des salaires, l'intéressement ; ce sont d'une manière générale les instruments des suppressions de postes. Mais voilà que la publication du "décret sur la réorientation professionnelle" est annoncée au moment même où se tiendrait ce sommet "d'agenda social". Décret qui permet la déqualification et le licenciement des fonctionnaires. Participer à un sommet pour discuter des "réformes" à venir alors même que le gouvernement s'arroge le droit de licencier les fonctionnaires reviendrait à avaliser ce décret au lieu d'en faire un casus belli. En conséquence, le CDFN de la FSU décide que les représentants de la FSU ne se rendront pas à la convocation de Woerth le 26 mars. Il mandate la direction de la FSU pour prendre contact avec les autres fédérations et organisations syndicales de la Fonction publique pour leur proposer d'en faire de même. 10 pour 83 contre 8 abst 24 NPPV |
Retraites: la FSU doit refuser de participer à la "concertation" annoncée par Sarkozy Le gouvernement Sarkozy-Fillon est bien décidé à porter un coup décisif aux retraites des travailleurs ; en ligne de mire: le code des pensions. Le CDFN de la FSU se prononce pour: - pour le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, - contre tout allongement de la durée de cotisation: pas un trimestre de plus! - pour le maintien du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de salaire. - pour la défense du code des pensions, et de tous les acquis subsistant en matière de retraite. Chacun sait que le gouvernement veut abattre ces acquis. Chacun sait que la " concertation " qu'il a annoncée jusqu'en septembre n'a pas d'autre objectif que de faire passer sa contre-réforme. Participer à la " concertation " serait renoncer par avance à défendre ces acquis, ce qui nécessite au contraire de combattre la nouvelle contre-réforme des retraites qui s'annonce. Par conséquent, le CDFN refuse la participation à la " concertation " sur la réforme Sarkozy-Fillon. 10 pour 87 contre 2 abst 26 NPPV |
La FSU doit donner la consigne nationalement:
boycott de la mise en place des contre-réformes Le CDFN de la FSU constate l'opposition massive des personnels enseignants et non-enseignants aux "réformes" du gouvernement Sarkozy. Il se prononce pour leur abrogation. Cette opposition des personnels ne peut être émiettée en une myriade d'actions locales: la direction FSU doit lancer un appel national de la fédération au refus pur et simple de la mise en place des "réformes": - en appelant partout au refus d'accueillir les "stagiaires Chatel", au refus des dispositifs visant à libérer des classes pour remplacer les enseignants par des étudiants ; au refus de mettre en place les pseudo "masters" au rabais dans les universités. - en appelant partout au boycott des conseils pédagogiques, pivot de la réforme des EPLE - en appelant au refus de la mise en place des "livrets de compétences". 5 pour 75 contre 3 abst 42 NPPV |
Sans-papiers: pour le retrait de la signature de la FSU de " l'approche commune " Le Cdfn a pris connaissance de la signature le 3 mars par la FSU du texte intitulé " approche commune sur la régularisation des travailleurs sans-papiers " réclamant la reconnaissance des sans papiers disposants d'un contrat de travail sous condition sur le territoire français. Cette "approche commune" avec les organisations patronales Ethic (membre du Médef), CGPME, ou une entreprise comme Véolia, grands exploiteurs de sans papiers, se fait sur des considérants tels que: "combattre les distorsions de concurrence entre les entreprises" ou encore "Il est nécessaire de reconnaître de façon apaisée les besoins de certains secteurs d'activité." , ou enfin "L'employeur ne devra, en aucun cas, subir une sanction rétroactive". D'une manière générale, ce texte et les preuves de travail déclaré sur les douze derniers mois qu'il demande aux sans papiers de fournir, se situe entièrement sur le terrain de la "régularisation par le travail" - qui est, c'est un constat, celui du gouvernement Sarkozy-Fillon-Hortefeux-Besson. Ce terrain est directement contradictoire avec les revendications qui doivent être mises en avant: la liberté de circulation pour tous les travailleurs, l'arrêt de toute expulsion, le droit au regroupement familial, l'abrogation des lois racistes et anti ouvrières Hortefeux, 'Ceseda', la régularisation de tous les clandestins.En conséquence, le Cdfn se prononce pour le retrait de la signature par la FSU de "l'approche commune". 10 pour 100 contre 0 abst 15 NPPV |