Motion Front Unique: Pour l'abrogation de la circulaire du 20 août 2009 La circulaire du 20 août prévoit d'expédier devant les classes des dizaines de milliers d'étudiants, avant même leur concours, pour effectuer des stages en responsabilité pour une durée pouvant atteindre 108 heures/année. Ils pourront ainsi, sans formation, assurer pendant plusieurs semaines le service d'un enseignant titulaire pour une indemnité moyenne maximum de 300 euros mensuels. Ils pourront de ce fait être utilisés en lieu et place des titulaires-remplaçants, ces derniers devenant une cible de choix pour les suppressions de postes. Cette circulaire amplifie la précarité dans l'enseignement à un degré inédit. -Le Cdfn de la Fsu du 23 septembre 2009 condamne la circulaire du 20 août 2009 et en exige l'abrogation immédiate. -Opposé résolument à la contre-réforme de la formation des maîtres, il refuse d'apporter sa caution à son application et demande à ses syndicats nationaux de refuser de participer aux groupes de travail qui ont été mis en place dans ce seul objectif. 12 pour 70 contre 8 abstentions 24 NPPV |
Motion Front Unique: Réforme des lycées Chatel, en parfaite continuité avec Darcos l'a confirmé: la réforme des lycées se fera sur la base du rapport Descoings et dans le cadre des 16000 suppressions de postes au budget 2010. Ce sont bien les suppressions de postes qui cadrent les contre-réformes du gouvernement dans l'éducation nationale. La direction du Snes a indiqué "son refus d'une réforme dont l'objectif serait la réduction d'emploi". Il y a donc un préalable: la FSU et ses syndicats doivent déclarer que tant que le gouvernement poursuivra les suppressions de postes, ils refuseront toute concertation sur la réforme des lycées. 9 pour 90 contre 0 abstention 12 NPPV refusée |
Motion Front Unique: non au budget Sarkozy-Fillon Le projet de budget Sarkozy-Fillon revêt un caractère exceptionnel. D'un côté il affiche un déficit hors du commun. Pourquoi? C'est le fruit des dépenses engagées depuis un an par le gouvernement et notamment: les 68 milliards prêtés aux banques, les 17 milliards apportés pour consolider leur capital, les 6 milliards pour les constructeurs automobiles, sans compter la prime à la casse, les 5 milliards de suppression de la taxe professionnelle, 2,5 milliards de suppression de la TVA dans la restauration, le milliard et demi du plan Hirsch de primes à l'apprentissage. A ces montants on doit ajouter les 50 milliards "ordinaires" d'exonérations de "charges sociales", les 43 milliards et quelques d'intérêts de la dette publique qui procède de cette politique et vient enrichir encore les grands groupes de la finance. De l'autre il entend faire porter sur les travailleurs tout le poids de la crise. Ce sont les 34 000 suppressions de postes, bien entendu, et ses conséquences comme ces milliers de jeunes aujourd'hui sans affectation, mais aussi coupes dans tous les budgets au nom de la RGPP, liquidation de la taxe professionnelle avec ses conséquences sur les collectivités, et bien entendu la taxe carbone, nouvel impôt contre les couches populaires, tandis que les Total et Rhône Poulenc et autres sponsors de la fondation Nicolas Hulot en sont exonérés. Le Cdfn de la FSU déclare solennellement: nous n'acceptons pas ce projet de budget, nous ne laisserons pas passer ce projet de budget ultra-réactionnaire. En conséquence il décide de s'adresser aux confédérations ouvrières et fédérations de fonctionnaires pour appeler ensemble à la grève et à la manifestation centrale à l'Assemblée nationale pour le rejet de ce projet de budget. 8 pour 88 contre 5 abstentions 10 NPPV refusée |
Gabon Le CDFN de la FSU reprend à son compte la motion adoptée par la CAN du SNASUB le 16 septembre. "La Parodie électorale destinée à "légitimer" la succession Bongo et maintenir l'ordre corrompu qui règne au Gabon, au plus grand profit des groupes industriels français, ne peut tromper personne. Le gouvernement français a cautionné la prise du pouvoir d'Ali Bongo, Sarkozy lui adressant ses félicitations et ses vœux de succès. Quant aux troupes françaises elles appuient de fait la répression par le pouvoir des manifestants notamment à Port Gentil, au nom de la protection des " ressortissants, en fait les intérêts de Total. Non au déni démocratique. La Can du Snasub-Fsu, se prononce donc pour: Le Retrait immédiat et inconditionnel des troupes françaises du Gabon! Elle s'adresse à la direction de la FSU afin qu'elle défende cette position et agisse pour un front unique des organisations syndicales et des partis issus du mouvement ouvrier sur ces mots d'ordres. " 9 pour 92 contre 11 abstentions 7 NPPV refusée |