Motion : A bas le plan Sarkozy de sauvetage du capital financier ! Contre la participation des organisations syndicales à la gestion du "fonds d'investissement industriel" Le Cdfn de la FSU : -considérant que, comme le proclament les centaines de milliers de manifestants en Italie, ce n'est pas aux travailleurs et à la jeunesse de payer pour la crise du capitalisme, - considérant que le plan de sauvetage du capital financier à hauteur de 360 milliards décidé par le gouvernement Sarkozy-Fillon consiste à faire peser sur les épaules de la population laborieuse (via l'accroissement de la dette publique) le poids de la banqueroute des spéculateurs, des "banksters", et à les refinancer tout en laissant les manettes du système de crédit en crise entre les mains du privé, sur la base de la recherche du profit, - considérant que cette mesure s'inscrit dans la continuité des autres mesures réactionnaires prises ou annoncées par le gouvernement au compte du patronat (travail le dimanche, retraite à 70 ans, nouvelles exonérations de cotisations sociales, détournement de l'épargne populaire), et prend un caractère tout particulièrement scandaleux au moment où le projet de budget pluriannuel organise 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires sur trois ans, Dénonce le plan Sarkozy d'aide aux dirigeants du capital financier, se prononce contre toute aide aux responsables de la crise financière, et en exige donc l'abrogation. De même, au lendemain de l'invitation lancée par Sarkozy aux directions syndicales pour qu'elles s'associent au futur "fonds souverain", le Cdfn appelle l'ensemble des organisations syndicales à refuser d'y entrer, de s'associer au gouvernement en son sein. Il mandate la direction de la FSU pour aboutir à l'unité des organisations syndicales du mouvement ouvrier sur cette position de principe. Vote CDFN : Pour 9, contre 64, abstentions 3, refus de vote 33 |
Pour l'abandon des réformes, pour l'arrêt des négociations avec le gouvernement, pour le rétablissement de tous les postes supprimés Le CDFN de la FSU reprend à son compte la prise de position de l'assemblée de grévistes du Puy de Dôme avec les responsables départementaux de la FSU, du SE, de la CGT Education, de SUD Education, de la FNEC FP FO : - Pour l'abandon de toutes les réformes (132 pour, 1 abstention, 1 nppv, 0 contre) - Pour l'arrêt immédiat des négociations avec le gouvernement et le rétablissement de tous les postes supprimés (125 pour, 6 abstentions, 1 nppv, 0 contre). Elle s'adresse à toutes les organisations syndicales de l'Education nationale pour que l'unité se réalise sur ces objectifs Vote CDFN Pour 9 Contre 75 Abstention 1 Refus de vote 24 |
Motion pour l'abrogation de la loi SMA Considérant la gravité que représente pour tous les personnels de l'Education et au-delà pour tous les travailleurs et les fonctionnaires, le CDFN de la FSU propose au SNUIPP de reprendre à son compte la prise de position unanime du Conseil Syndical départemental de l'Hérault : Motion du Conseil syndical du Snuipp 34 à l'adresse de la direction nationale de notre syndicat La loi sur le service minimum d'accueil (dite SMA) est la pire attaque contre le droit de grève que nous ayons eu à subir depuis le régime de Vichy. D'abord la mise en place d'un service d'accueil les jours de grève vise à amoindrir considérablement la portée et les effets de la grève des enseignants des écoles. Mais plus encore, c'est l'obligation qui est faite aux enseignants de se déclarer grévistes au moins 48 heures avant le jour de grève qui concentre le caractère scélérat de cette loi. Contraindre un enseignant à se déclarer gréviste à son supérieur hiérarchique, c'est individualiser l'exercice d'un droit collectif et de ce fait, c'est entraver sérieusement l'exercice de ce droit qui, rappelons-le, a dû être conquis de haute lutte par nos anciens. Ne pas se dresser contre la remise en cause de ce droit chèrement acquis, ce serait se priver d'un moyen essentiel pour empêcher les réformes destructrices que le gouvernement Sarkozy-Fillon-Darcos a commencé à mettre en œuvre. Le Conseil syndical du Snuipp 34 se prononce de la façon la plus nette pour l'abrogation de la loi SMA. Il en appelle à la direction nationale de notre syndicat pour que, désormais, elle lance la consigne syndicale à tous les enseignants des écoles : "Refusez la déclaration préalable de grève à votre hiérarchie. Maintenez votre attitude antérieure d'information aux familles" Le Conseil syndical demande à ce que notre direction nationale s'adresse aux autres syndicats du 1er degré pour que cette consigne ait un caractère inter-syndical et pour qu'un véritable front se constitue pour l'abrogation de la loi SMA. (adoptée à l'unanimité moins une abstention le 13 novembre 2008) Vote CDFN Pour 22 Contre 59 Abstention 13 Refus de vote 15 |
Le CDFN de la FSU répond positivement à la proposition de l'Assemblée Générale des enseignants du premier degré de l'Hérault qui indiquait notamment : Appel de l'Assemblée générale des grévistes du 1er degré réunis à Montpellier le 20 novembre 2008 Face à l'offensive généralisée du gouvernement Sarkozy-Darcos contre l'enseignement public, il est nécessaire de lui opposer le front uni des organisations syndicales pour imposer le retrait de toutes ses contre-réformes. Pour permettre aux enseignants, avec les syndicats, de décider des formes du combat pour vaincre le gouvernement, la nécessité d'une centralisation nationale s'impose sous la forme d'une Conférence nationale des délégués élus dans les établissements ou les assemblées de secteurs. L'AG s'adresse solennellement aux directions nationales des syndicats et des fédérations de l'enseignement pour qu'elles convoquent dans les plus brefs délais cette Conférence Nationale des délégués (…) Adopté par 62 pour, 5 contre, 12 abstentions, 74 ne prennent pas part au vote. Vote CDFN Pour 4 Contre 69 Abstentions 3 Refus de vote 32 |