Motion "Salaire - Fonction publique". Le CDFN de la FSU constate que le gouvernement à travers ses propositions planifie à la fois une nouvelle baisse du pouvoir d'achat de tous les fonctionnaires et la remise en cause des statuts de la Fonction publique. Dans sa déclaration du 12 janvier, Jacob déclare: "Cette ensemble de proposition s'inscrit pour moi dans un tout global et cohérent". En conséquence, le CDFN de la FSU refuse toute négociation prétendant échanger une misérable augmentation du point d'indice (0,5%) contre l'acceptation de la remise en cause des garanties statutaires. Le CDFN déclare que la FSU ne se rendra pas à la convocation prochaine du ministre du 19 janvier. A l'inverse, il se prononce pour le maintien intégral du pouvoir d'achat pour 2006 (1,8 % du point d'indice). Pour le rattrapage du pouvoir d'achat perdu depuis 2005, pour la défense inconditionnelle des garanties statutaires et des qualification, il propose aux autres fédérations de fonctionnaires d'adopter la même position. Ainsi seront créées les conditions du nécessaire affrontement avec le gouvernement pour la satisfaction des revendications des fonctionnaires. 3 pour; 78 contre; 20 abstentions; 7 nppv |
Motion Front Unique: pour le retrait du projet de loi gouvernemental dit "sur l'égalité des chances" Le CDFN de la FSU considère que le "projet de loi sur l'égalité des chances" concentre les plus graves attaques contre le droit au travail et le droit à l'instruction de la jeunesse: - liquidation de l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans - apprentissage et surexploitation dès 14 ans - généralisation du CNE ("contrat de première embauche") dans la perspective ouvertement affirmée de liquidation du CDI (Contrat à durée indéterminée). La FSU ne participera à aucune discussion sur un tel projet de loi. Elle en exige le retrait immédiat. Elle demande aux directions de la CGT, de FO, de l'UNEF, à l'ensemble des organisations du mouvement ouvrier de prendre la même position. Elle s'adresse à ces organisations pour qu'ensemble elles appellent à une manifestation massive des travailleurs et de la jeunesse pour le retrait du projet de loi au moment de l'ouverture de la discussion au Parlement. 4 pour; 83 contre; 15 abstentions; 4 nppv |
Motion Front Unique Défense des travailleurs immigrés Le gouvernement Chirac Villepin Sarkozy a annoncé la présentation en Conseil des ministres à la mi février d'un nouveau projet de loi sur l'immigration pour présentation devant le parlement au printemps. Ce projet de loi vise tout à la fois à permettre la surexploitation sans frein des travailleurs immigrés dont les qualifications intéressent le patronat et le gouvernement et qui peuvent être rémunérés à vil prix (par exemple les médecins hospitaliers); et en même temps à organiser l'expulsion massive dans les conditions les plus barbares de ceux qui n'intéressent pas le capital. Il prévoit: -la remise en cause générale du droit au regroupement familial -la remise en cause de la régularisation après 10 ans de présence en France -la remise en cause de la possibilité pour les étudiants étrangers d'étudier en France, le gouvernement sélectionnant dans les pays d'origine les étudiants dont la venue en France pourrait être "rentable" -l'expulsion des étrangers y compris gravement malades sauf si "leur état de santé nécessite des soins dont l'absence mettrait en jeu le pronostic vital, sous réserve qu'ils ne puissent bénéficier, en raison de l'absence de moyens sanitaires adéquats, d'un traitement sanitaire approprié à leur état dans le pays dont ils sont originaires ou dans tout autre pays dans lequel ils sont légalement admissibles" (!) - citation du projet de loi dans Le Monde du 4 Janvier Ce projet de loi est un projet de loi barbare, dont nombre d'ingrédients sont directement empruntés au programme politique du Front National. Le CDFN de la FSU exige le retrait pur et simple de ce projet de loi. Il s'adresse à toutes les organisations du mouvement ouvrier pour que cette exigence soit une exigence commune. Il déclare d'ores et déjà que la FSU mettra tout en œuvre pour que cette loi ne soit jamais adoptée. 32 pour; 33 contre; 22 abstentions; 21 nppv |