Projet de loi Fillon.
Depuis plusieurs semaines, par dizaines de milliers les lycéens se mobilisent en masse sur le mot d'ordre de : RETRAIT TOTAL DE LA LOI FILLON.C'est le même mot d'ordre qui correspond aux exigences du corps enseignant confronté à une loi de destruction de l'enseignement public, de liquidation du droit à l'instruction de la jeunesse et des diplômes nationaux, de liquidation des garanties statutaires des personnels, d'implosion de l'Education Nationale. Le congrès académique du SNES reprend à son compte le mot d'ordre de RETRAIT TOTAL DE LA LOI FILLON. Il demande au SNES au plan national comme à la FSU de le reprendre à son compte. Le congrès académique du SNES considère qu'après le vote à l'Assemblée Nationale le 2 Mars et avec la procédure d'urgence mise en place par le gouvernement Chirac Raffarin, il reste une ultime possibilité de combattre pour que la loi Fillon soit retirée. Après le vote au Sénat et la convocation de la "commission paritaire mixte", l'Assemblée doit procéder à l'adoption finale de la loi le 24 mars. C'est à ce moment là, dans l'unité des fédérations de l'enseignement et du mouvement lycéen que doit être convoquée une puissante manifestation à l'Assemblée Nationale pour interdire à la majorité UMP d'adopter cette loi. Le congrès académique du SNES demande au SNES national et à la direction nationale de la FSU de prendre position dans ce sens, et de proposer aux autres fédérations de l'enseignement comme au mouvement lycéen l'organisation d'une telle manifestation. 5 pour, abstention 8, le reste contre (mais ce texte voté à la dernière minute du congrès alors que les délégués étaient entrain de partir, n'a pu être voté dans des conditions correctes, notamment personne ne peut dire combien il restait de personne dans la salle au moment du vote, et la discussion a été interdite.) |
Salaires Fonction Publique Le Congrès académique du SNES considère que par tous les moyens dont ils disposaient les fonctionnaires ont massivement exprimé leurs exigences: - 5% d'augmentation du point d'indice, c'est-à-dire le rattrapage du pouvoir d'achat perdu depuis 2000 - rejet de toute forme d' " individualisation " des salaires, du salaire au mérite, rejet du " salaire trinôme " que veut mettre en place le gouvernement - défense inconditionnelle du statut de la fonction publique Le Congrès académique du SNES constate que le gouvernement répond à ces exigences en proposant une augmentation dérisoire de 1% - augmentation qu'il avait déjà prévu avant le 10 mars -, augmentation qui constituerait d'ailleurs une monnaie d'échange pour la mise en place de la réforme de l'Etat, contre réforme de liquidation du statut de la fonction publique d'Etat. C'est très exactement le sens de l'invitation de Dutreil aux fédérations de fonctionnaires à une rencontre " sans tabou " - c'est-à-dire où la défense du statut ne soit pas tabou. En conséquence le Congrès académique demande au Congrès national : - d'exiger l'augmentation générale de 5% du point d'indice et de rejeter l'aumône gouvernementale. - de se prononcer pour le boycott de la concertation proposée par le gouvernement dont le véritable objet est la liquidation du statut de la fonction publique. Il demande à la direction de la FSU de reprendre la même position. Pour 8, contre 40, 2 abstentions, 1 refus de vote. |
MOTION FRONT UNIQUE :
TROUPES FRANCAISES HORS DE COTE D'IVOIRE !
Depuis septembre 2002, des milliers de soldats français, flanqués d'auxiliaires en "casque bleu", sont déployés en Côte d'ivoire, soit disant pour protéger la "paix" L'hommage appuyé rendu par Chirac au défunt dictateur togolais et le soutien apporté par la France à la tentative de coup d'état de son fils rappelle de quel genre de "paix" se délecte l'impérialisme français en Afrique aujourd'hui comme hier : celle de la terreur, de la torture, des bandes armées, de la corruption, la paix des cimetières. En Côte d'Ivoire, Chirac et Villepin ont imposé des accords dits de Marcoussis qui prétendant faire définir en France la composition du gouvernement ivoirien au ministre près - accords cautionnés ultérieurement par des résolutions de l'ONU. En novembre 2004, l'armée française a pris le contrôle des aéroports et des axes stratégiques d'Abidjan Face à la réaction populaire à ces actes de guerre, sur ordre de l'Elysée, les troupes ont ouvert le feu sur les manifestants qui, en Côte d'ivoire comme au Togo, demandaient que les troupes d'occupation françaises s'en aillent. Il y a eu des dizaines de morts et de nombreux blessés. Tout comme l'occupation américaine de l'Irak, les exactions françaises en Côte d'ivoire n'ont qu'un seul motif: préserver les immenses intérêts des plus grands groupes industriels et financiers français (Bouygues, Bolloré, Total, Axa, Pinault, etc.) qui y brassent des milliards, maintenir l'emprise française sur ce pays qui occupe une place essentielle en Afrique de l'Ouest. Tout comme l'occupation de l'Irak par l'impérialisme américain, les résolutions de l'ONU sont venues approuver les menées coloniales et meurtrières décidées dans les métropoles contre le droit de peuples à disposer d'eux-mêmes. C'est pourquoi le congrès académique du SNES se prononce -pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. -pour le retrait immédiat, et inconditionnel des troupes françaises de Côte d'ivoire et du Togo. -contre les résolutions de l'ONU qui entérinent l'occupation militaire de la Côte d'ivoire . -pour l'organisation rapide d'une manifestation centrale unitaire à Paris sur ces exigences. Il donne mandat au congrès national pour reprendre cette position et réaliser le Front Unique sur ces mots d'ordres avec les confédérations CGT et FO, le PS et le PCF. Pour 9, abstention 7, contre 23, refus de vote 8. |
MOTION IRAK, FRONT UNIQUE
Le congrès académique du SNES de Clermont:-exige le retrait immédiat des troupes américaines et britanniques d'Irak. -il condamne les résolutions de l'ONU qui prétendent légitimer la destruction et l'occupation de ce pays. Il s'adresse au congrès national pour qu'il reprenne cette position et réalise le Front Unique sur cette question avec les confédérations CGT et FO, le PS et le PCF. Pour 10, abstentions 12, contre 17, refus de vote 8. |